???? Conservateur ou progressiste : que révèle votre profil de donateur ?

Et comment les SocioPhases permettent d’en tirer parti dans vos campagnes

Une récente tribune parue sur The Conversation détaille une lecture éclairante, politique au sens large, des profils de donateurs : entre pôles progressistes et conservateurs, chacun tend à privilégier certaines causes, certains modes d’engagement, certaines formes de soutien.

Ce prisme idéologique, souvent implicite, structure en profondeur les comportements de don, bien au-delà des seuls critères de gestion visibles dans les CRM.

À ce titre, cette lecture fait directement écho au travail que nous menons chez Oktos avec la typologie SocioPhases.

???? Les SocioPhases : donner une structure aux intuitions

Depuis plusieurs années, les campagnes de collecte – notamment en conquête – font face à un défi : comment segmenter intelligemment la population pour mieux comprendre les comportements de don et adapter les messages ?

C’est exactement ce que permet la typologie SocioPhases, en croisant trois grandes sources open-data actualisées et à l’IRIS :

 – les données socio-démographiques INSEE,

 – les données immobilières (DVF),

 – et les résultats électoraux (présidentielles 2022 et 1er tour législatives 2024).

En classant chaque IRIS dans l’une des 8 classes (et 24 sous-classes), les SocioPhases fournissent une lecture fine des territoires sous l’angle des profils sociaux, économiques et culturels.

???? Exemples d’applications concrètes

Prenons deux sous-classes opposées pour illustrer le propos de The Conversation :

Classe 42 : CSP+ métropoles libéraux-conservateurs

    → des territoires à fort revenu fiscal, très diplômés, situés dans les centres urbains, avec un vote fort pour les partis de droite modérée.

    → Ces IRIS affichent souvent une appétence élevée aux dons importants (IFI, grands donateurs), un attachement aux causes patrimoniales ou éducatives, et une sensibilité à la transparence de gestion.

    Classe 53 : Quartiers populaires à forte abstention

    → des zones plutôt jeunes, à faible niveau de revenus, avec une participation électorale faible et une forte représentation des familles monoparentales.

    → Ici, les dons sont plus rares, mais l’engagement bénévole ou communautaire peut être fort. Les messages fondés sur l’action locale ou la solidarité directe, et le face à face, y trouvent davantage d’écho.

Dans les deux cas, on retrouve une polarisation proche de celle décrite dans l’article : des préférences de causes, de formats, de récits… qui varient selon l’environnement culturel et social.

???? Pourquoi aller au-delà des clivages

L’intérêt de SocioPhases, c’est de restituer cette diversité dans un outil directement actionnable :

    Pour segmenter les bases de prospection,

    Pour tester les messages ou canaux,

    Et pour lire les performances d’une campagne selon les types de territoires touchés.

Ce n’est donc pas une opposition entre “progressistes” et “conservateurs” à trancher, mais une cartographie utile pour adapter ses campagnes à des contextes sociaux différenciés.

???? En pratique

Les SocioPhases sont aujourd’hui intégrées à de nombreux modèles de scoring (montant, IFI, PA, legs…), mais aussi aux tableaux de bord de collecte que nous déployons chez nos clients.

Elles permettent d’observer des tendances de fond, de détecter des relais de croissance, et de poser les bases d’une stratégie fine et contextualisée.

L’analyse des territoires n’est pas une simple donnée géographique : c’est une clé de compréhension des publics. Donc une invitation à penser ses campagnes autrement !

Nous sommes à votre écoute pour tout complément : contact@oktos.fr

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