Le prénom, en marketing, est utilisé comme indice pour déduire un âge. C’est courant, valable pour les prénoms à cycle court, mais peu opérationnel pour les prénoms à cycle long. On ne choisit pas son prénom : on en hérite, alors qu’on peut choisir son lieu de résidence (dans la limite de son équation financière personnelle).
Nous étions persuadés que le prénom synthétise plus que l’âge. Baptiste Coulmont, sociologue, en parle depuis longtemps. Le déclic est venu du positionnement à l’iris des 30 852 prénoms recensés par l’INSEE. En mettant en parallèle le cycle du prénom et les critères socio-économiques de ceux qui le portent, nous avons pu créer une typologie en 5 classes principales et 35 sous-classes, les “OnomaPhases”. Des groupes de prénoms uniformes : statutaires ou populaires, majoritairement urbains ou diffusés uniformément sur le territoire, reflets des générations.
Ce découpage peut rapidement être implémenté sur votre base de données aux niveaux des 5 classes pour une vue générationnelle. Une grille de lecture particulièrement efficace sur les bases alimentées par des logiques marketing multicanales. A l’échelle des sous-classes, les OnomaPhases sont descriptives des aspects socio-économiques, elles sont une grille d’analyse et d’optimisation des modèles prédictifs.
Les ImmoPhases et les OnomaPhases ont été construites dans un souci de complémentarité. Ces deux grilles de lecture peuvent être croisées pour une lecture liant générations et territoires (les quarante segments de l’indice ascensionnel).